Il est difficile d'imaginer que le terrain avait été entretenu bien des années au par avant. Quelques rejets de châtaigniers sur des souches plus anciennes noircies par des incendies, beaucoup d'arbousiers, des chênes verts, des genêts et de la bruyère, présentent le principal échantillon du couvert végétal dont je souhaite conserver les plus beaux spécimens. L'inventaire de toute la flore qui côtoie ces arbustes ferait le bonheur de plus d'un botaniste. La fougère a colonisé les espaces les plus dégagés,mais c'est surtout avec les ronciers que je vais commencer par me battre. J'ai constaté que leur présence était facilitée par la chute de branches ou d'arbres morts. Il me faudra un certain temps pour apprivoiser les ronces... Autre constat: ma seule présence sur le terrain modifie cette flore si diversifiée, et favorise la venue d'animaux.
Il faut préciser que "les animaux divaguant" semble être la règle en Corse. C'est un véritable problème, partie visible d'un iceberg composé d'exode rural, d'indivision, de subventions de tous poils, et d'une nature généreuse, capable de nourrir tant d'êtres vivants. Les animaux ne savent pas où commence une propriété. On ne peut en aucun cas les tenir pour responsable.
Il faut préciser que "les animaux divaguant" semble être la règle en Corse. C'est un véritable problème, partie visible d'un iceberg composé d'exode rural, d'indivision, de subventions de tous poils, et d'une nature généreuse, capable de nourrir tant d'êtres vivants. Les animaux ne savent pas où commence une propriété. On ne peut en aucun cas les tenir pour responsable.
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