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Voici la chronique d'une ferme écologique. Je souhaite y partager mes expériences et mes attentes... Pour une décroissance durable!
On pourra comprendre les choix,orientés par le soucis d'un impact moindre sur l'environnement à travers la description et l'explication des différentes réalisations et installations comme:
les bassins filtrants pour les eaux grises, la fabrication de toilettes sèches , la construction d'un four à pain (coût de la construction du four : O,OO€) ou la récupération des eaux de pluie. D'autres projets sont en cours ou encore à réaliser. Parmi ces derniers, la construction d'une "casetta"(petite maison) avec comme objectif l'utilisation maximum de matériaux prélevés directement sur le site

La ferme écologique de Sajabicu

la ferme écologique de Sajabicu se trouve à mi chemin entre le village de Penta di Casinca et les ruines du village médiéval de Sajabicu ou San ghjacumu.
Son objectif, outre de respecter et préserver l'environnement, est de faire connaître autant que possible l'essentiel des domaines qui relèvent de l'écologie. Ce qui signifie que je ne serai jamais "agriculteur" ou "chef d'exploitation agricole" ou je ne sais quel autre terme mercantile. Je ne souhaite pas cautionner ce qui a détruit la paysannerie .

vendredi 26 novembre 2010

Le choix d'un lieu... suite

L'emplacement de la maison c'est imposé de lui même. Dès les tout premiers moments de débroussaillage du terrain, une souche de châtaignier m'a servi d'abris. J'ignorais alors l'aspect du terrain tel qu'il serait une fois dégagé, mais je sentais que l'emplacement n'était pas très loin de mon abris. J'avais tout loisir lors de mes poses café de me laisser imprégner par l'ambiance du lieu. Jour après jour, alors que cette partie du terrain se découvrait, l'impression première se confirmait. Assez souvent, j'allais observer l'ensemble depuis le point le plus haut du terrain. J'ai attendu que passent équinoxes et solstices. Un 21 Décembre, j'attendais que se couche le soleil pour que ses derniers rayons, tels des doigts pointés là, m'indiquent où ils se posaient. Je savais à quel endroit, au moment où les jours sont les plus courts, nous aurions le plus de lumière. C'était tellement simple que j'en rigole encore! Il suffisait d'attendre. Quand à l'orientation, c'est la boussole qui m'a permis d'orienter la maison dans l'axe nord-sud, la façade principale recevant le sud. Aujourd'hui,il y a dans le mur du cellier dont la face est à l'est, un trou d'aération d'une dizaine de centimètres de diamètre. Le jour de l'équinoxe de printemps, le soleil levant passe juste par ce petit trou pour dessiner un beau cercle rouge à l'intérieur du cellier... Magique!

2 commentaires:

  1. C'est bien poétique cette inscription spatiale d'un lieu de vie depuis ce territoire où il devra s'accorder aux cycles saisonniers de la lumière solaire.
    Traces de lectures de l'oeuvre de Michel Tournier (Vendredi où les limbes du Pacifique) où le héros civilisateur est confronté aux sagesses primitives de l'indigène ?
    En tous cas ce récit de la réalisation du domaine de Sajabicu évoque une expérience intérieure dont on souhaiterait lire les prochains développements...

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  2. Bonjour,
    Je continue avec plaisir à vous lire, et connaissant Sajabicu, je comprends sa poésie, sa valeur!
    Et je ne cesse de m'interroger sur non sens des choses actuelles et mon besoin de terre...

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