Ya plus personne, la nappe en papier est toute déchirée, des couteaux en plastiques sur des assiettes en carton... C'est un peu avec la même nostalgie dans l'âme que je me trouvais après le départ des maçons. Leur présence sur le chantier ayant correspondu en grande partie à la période estivale, je n'avais en tête que ces moments de lumière et de partage dans le travail. Le gros oeuvre était achevé, la couverture en place, maçons et couvreur continuaient leur chemin ailleurs.
A présent, j'étais seul dans la bâtisse imposante par le volume que donne une maison sans plafond ni plancher. De la terre battue en (en dessous du sol fini) aux poutres de fêtage, sept bons mètres . Orientée comme la chapelle de Sajabicu, la maison semble être une église vide. Aucune fenêtre ni porte n'ont encore été posées. Par les ouvertures de ce qui sera l'étage, la brume entre lentement comme une fumée légère. Dehors je distingue à peine la silhouette du châtaignier le plus proche tant le brouillard est épais, voilant complètement tout espoir de soleil.
Le premier scénario pour le sol était un hérisson (lit de pierres dressées et serrées comme des sardines et recouvert d'une couche de petits galets de rivière). Sur ce hérisson, on souhaitait faire une dalle en béton de chanvre et poser de la terre cuite pour finir.
Ce choix, bien que très écologique et techniquement au point, nous semblait être le bon, si ce n'est la mise en ouvre lourde et un coût prohibitif pour notre budget. Mais dans cette perspective, j'avais demandé au maçon de combler l'espace entre la terre battue et le dessous présumé de la dalle avec la terre de remblais du chantier, suffisamment pourvue de gravats pour faire un hérisson acceptable...
A présent, j'étais seul dans la bâtisse imposante par le volume que donne une maison sans plafond ni plancher. De la terre battue en (en dessous du sol fini) aux poutres de fêtage, sept bons mètres . Orientée comme la chapelle de Sajabicu, la maison semble être une église vide. Aucune fenêtre ni porte n'ont encore été posées. Par les ouvertures de ce qui sera l'étage, la brume entre lentement comme une fumée légère. Dehors je distingue à peine la silhouette du châtaignier le plus proche tant le brouillard est épais, voilant complètement tout espoir de soleil.
Le premier scénario pour le sol était un hérisson (lit de pierres dressées et serrées comme des sardines et recouvert d'une couche de petits galets de rivière). Sur ce hérisson, on souhaitait faire une dalle en béton de chanvre et poser de la terre cuite pour finir.
Ce choix, bien que très écologique et techniquement au point, nous semblait être le bon, si ce n'est la mise en ouvre lourde et un coût prohibitif pour notre budget. Mais dans cette perspective, j'avais demandé au maçon de combler l'espace entre la terre battue et le dessous présumé de la dalle avec la terre de remblais du chantier, suffisamment pourvue de gravats pour faire un hérisson acceptable...
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