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Voici la chronique d'une ferme écologique. Je souhaite y partager mes expériences et mes attentes... Pour une décroissance durable!
On pourra comprendre les choix,orientés par le soucis d'un impact moindre sur l'environnement à travers la description et l'explication des différentes réalisations et installations comme:
les bassins filtrants pour les eaux grises, la fabrication de toilettes sèches , la construction d'un four à pain (coût de la construction du four : O,OO€) ou la récupération des eaux de pluie. D'autres projets sont en cours ou encore à réaliser. Parmi ces derniers, la construction d'une "casetta"(petite maison) avec comme objectif l'utilisation maximum de matériaux prélevés directement sur le site

La ferme écologique de Sajabicu

la ferme écologique de Sajabicu se trouve à mi chemin entre le village de Penta di Casinca et les ruines du village médiéval de Sajabicu ou San ghjacumu.
Son objectif, outre de respecter et préserver l'environnement, est de faire connaître autant que possible l'essentiel des domaines qui relèvent de l'écologie. Ce qui signifie que je ne serai jamais "agriculteur" ou "chef d'exploitation agricole" ou je ne sais quel autre terme mercantile. Je ne souhaite pas cautionner ce qui a détruit la paysannerie .

mardi 14 décembre 2010

Histoire d'un chemin.

A cette époque,dans les villages, quand c'était l'heure de goûter, si un enfant n'était pas chez lui à ce moment là, il y avait toujours quelqu'un pour le faire manger. A cette époque, on ne fermait jamais la porte à clef, quand il y en avait une. On avait confiance. Quelque fois,on ajoutait une assiette à l'heure des repas, on ne sait jamais. Il y en avait toujours assez pour partager. Le grand père se levait parfois la nuit parce que c'était son tour pour l'eau. Il aimait bien ces moments de paix avant le calme, puis l'éveil du village. Chaque famille avait au moins une ou deux chèvres, un cochon ,un âne ou une mule et quelques poules. Le matin, on laissait sortir les "cabrettes" qui allaient retrouver leurs copines sur la place du village. Le berger les gardait jusqu'au soir. Elles rentraient toutes seules à la maison. L'argent était l'ultime recours à des valeurs trop différentes pour être échangées. Tout comme le médecin, quand, par trop d'abus ou par accident, la médecine populaire traditionnelle n'avait pas suffit. Si ça se trouve, l'argent servait à payer le docteur, c'est à dire dans des situations graves. Il ne fallait pas beaucoup pour conclure que l'argent ne servait à rien. A cette époque, il y avait un Chemin qui montait vers le San'Anghjuli" le mont de tous les saints! On y circulait à l'aise, entretenu qu'il était par le passage quotidien de tout un chacun. Il y avait ce chemin qui montait...

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