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Voici la chronique d'une ferme écologique. Je souhaite y partager mes expériences et mes attentes... Pour une décroissance durable!
On pourra comprendre les choix,orientés par le soucis d'un impact moindre sur l'environnement à travers la description et l'explication des différentes réalisations et installations comme:
les bassins filtrants pour les eaux grises, la fabrication de toilettes sèches , la construction d'un four à pain (coût de la construction du four : O,OO€) ou la récupération des eaux de pluie. D'autres projets sont en cours ou encore à réaliser. Parmi ces derniers, la construction d'une "casetta"(petite maison) avec comme objectif l'utilisation maximum de matériaux prélevés directement sur le site

La ferme écologique de Sajabicu

la ferme écologique de Sajabicu se trouve à mi chemin entre le village de Penta di Casinca et les ruines du village médiéval de Sajabicu ou San ghjacumu.
Son objectif, outre de respecter et préserver l'environnement, est de faire connaître autant que possible l'essentiel des domaines qui relèvent de l'écologie. Ce qui signifie que je ne serai jamais "agriculteur" ou "chef d'exploitation agricole" ou je ne sais quel autre terme mercantile. Je ne souhaite pas cautionner ce qui a détruit la paysannerie .

vendredi 28 janvier 2011

Gestion écologique de l'eau.

Nous buvons la même eau que buvaient les dinosaures. Cela signifie que bien avant l'humanité, la nature se débrouillait très bien pour recycler l'eau de la planète . Mais cette denrée devenue précieuse n'est pas toujours au bon endroit et au bon moment. Notre façon de la "gérer" en est particulièrement responsable. Il faut des moyens techniques et financiers considérables pour acheminer l'eau vers les maisons, puis l'évacuer une fois souillée, et pour la rendre conforme au normes sanitaires trop souvent arbitrairement établies. Le hasard a voulu qu'une partie de notre terrain se trouve sur le tracé de canalisations nécessitant des travaux de rénovation d'une part, et devant d'autre part transiter par le système de traitement que la société qui annexe cette eau jadis publique venait d'installer, assorti de compteurs individuels. En temps que propriétaire des terrains concernés, j'ai reçu les documents relatifs aux "périmètres de protection" situés sur le tracé des travaux. Il s'avère que la qualité sanitaire et la potabilité de cette eau était bien meilleure avant travaux puisque sans chlore et autres produits de traitement. Nous ne dépendons pas du réseau du village. Un forage qui aboutit dans une rivière souterraine suffit amplement à nos besoins et même plus. Mais les gens du village se trouvent aujourd'hui sur le plan d'inégalité qu'induit l'argent: ne peuvent laver leur voiture et arroser leur jardin que ceux qui payent. Ainsi, l'eau qui rassemblait autrefois à présent divise. Mais cela est bien peu de choses à côté d'une grande partie de la population de notre planète qui n'a même pas accès à l'eau potable... La façon la plus naturelle pour acheminer l'eau est la gravitation. La façon la plus naturelle pour économiser l'eau est l'humus. En suivant les courbes de niveaux (voir le site "les biefs du pilat": http://biefs.dupilat.pagesperso-orange.fr/ ), l'eau se répartit équitablement sur le territoire de son parcours. Grâce à l'humus (et au couvert végétal) qui a la propriété de stocker l'eau en quantité pour la restituer au bon moment, des réserves suffisantes sont disponibles. C'est peut-être par ce que c'est trop simple et gratuit que nous préférons nous compliquer l'existence.

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