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Voici la chronique d'une ferme écologique. Je souhaite y partager mes expériences et mes attentes... Pour une décroissance durable!
On pourra comprendre les choix,orientés par le soucis d'un impact moindre sur l'environnement à travers la description et l'explication des différentes réalisations et installations comme:
les bassins filtrants pour les eaux grises, la fabrication de toilettes sèches , la construction d'un four à pain (coût de la construction du four : O,OO€) ou la récupération des eaux de pluie. D'autres projets sont en cours ou encore à réaliser. Parmi ces derniers, la construction d'une "casetta"(petite maison) avec comme objectif l'utilisation maximum de matériaux prélevés directement sur le site

La ferme écologique de Sajabicu

la ferme écologique de Sajabicu se trouve à mi chemin entre le village de Penta di Casinca et les ruines du village médiéval de Sajabicu ou San ghjacumu.
Son objectif, outre de respecter et préserver l'environnement, est de faire connaître autant que possible l'essentiel des domaines qui relèvent de l'écologie. Ce qui signifie que je ne serai jamais "agriculteur" ou "chef d'exploitation agricole" ou je ne sais quel autre terme mercantile. Je ne souhaite pas cautionner ce qui a détruit la paysannerie .

samedi 25 septembre 2010

Colibris,naissance d'un groupe

Ce Samedi 25 Septembre, se déroulait la seconde réunion du groupe Colibris 2B. Bien qu'étant référencés dans le site du mouvement Colibris, on peut parler de gestation, dans la mesure où, il est nécessaire de bien définir de quelle façon nous voulons fonctionner, quels seront les outils que nous allons utiliser pour travailler. La volonté de fonctionner en réseau est le fil conducteur, ce qui implique une participation de chacun et permet aussi de prendre en compte les aspirations de tous.

samedi 18 septembre 2010

La cabane...

Après avoir arpenté le terrain en toutes directions, un emplacement c'est imposé tout seul. Aidé d'un ami, un léger terrassement de propreté à permis de dégager une surface d'une quinzaine de mètres carrés. Nous avons ensuite bâti quatre piliers de hauteur différente (à cause de la pente) pour que leurs sommets soient au même niveau. Ces quatre supports ne sont pas très hauts, entre vingt et quatre-vingt centimètres selon leur position. Réalisés avec des moellons de ciment récupérés, ils permettront de supporter toute la structure grâce à quatre pièces en inox, intermédiaires nécessaire pour éviter tout contact des poteaux de bois avec leur support (bien qu'il y ait des termites dans le sol du terrain, le fait qu'il y ait de l'air et de la lumière entre la base des poteaux et leur support préserve l'édifice de ces insectes xylophages). L'ossature étant composée d'une pergola déplacée, il suffisait de rigidifier l'ensemble avec quelques planches en diagonale pour pouvoir poser les quatre cloisons. Au par avant des traverses horizontales définissent l'emplacement de la porte et des trois fenêtres. Les cloisons sont réalisées en clouant des planches de coffrage verticalement et en quinconce. On commence par clouer sur l'ossature deux planches sur le même plan, mais espacées de la largeur d'une troisième qui les recouvrira de deux à trois centimètres de chaque côté. Vu de dessus, on constate un alignement "en quinconce". Les photos que j'ai retrouvées et qui ne sont pas encore scannées mettent en évidence les différentes étapes de cette construction...

lundi 6 septembre 2010

Chronologie...

Depuis des années j'ai pris l'habitude de noter des tas de choses dans des petits carnets à couverture cartonnée. Ce n'est pas vraiment un journal, car il y a aussi bien des croquis que quelques calculs, des adresses ou le temps qu'il fait etc. D'autre part les notes de mes carnets ne sont pas tenues de façon régulières. Quelquefois, je cessais d'en "noircir" les pages plusieurs semaines durant. Cependant ils me permettent d'établir une chronologie des évènements. Pour les périodes manquantes, je fais appel à ma mémoire. Les premières notes concernant vraiment les premiers coups de serpes commencent avec ce siècle, en l'an 2000. A la relecture, je m'aperçois que les pages ne sont pas seulement nourries de faits, mais aussi de pensées, poèmes ou réflexions qui ponctuent mes travaux ou quelquefois certaines mésaventures. Il me semble intéressant d'en exposer quelques uns. L'ai-je peut-être déjà dit? Ce n'est pas vraiment moi qui débroussaillais le terrain mais plutôt lui qui me débroussaillait...